Georges Clairin

Georges Jules Victor Clairin est un peintre français.



Catégories :

Peintre orientaliste français - Peintre orientaliste - Orientalisme - Naissance en 1843 - Décès en 1919

Sarah Bernhardt dans Theodora

Georges Jules Victor Clairin (Paris, 1843 - Belle-Île-en-Mer, 1919) est un peintre français.

Vie

Il se forme dans les ateliers de Pils et de Picot. En 1861, il entre à l'école des beaux-arts, et expose à partir de 1866.

Il voyage en Espagne avec Henri Regnault, en Italie avec François Flameng et Jean-Léon Gérôme.

Il fait la connaissance du peintre catalan Marià Fortuny lors d'un séjour au Maroc où ils visitent ensemble Tétouan[1].

Tout au long de sa vie, il a été un ami particulièrement proche de Sarah Bernhardt dont il peint de nombreux portraits, certains célébrant les rôles dans lesquels elle s'illustre, comme celui de : la reine dans Ruy Blas (1879), Mélisande (1895 et 1899) dans La Princesse lointaine, Cléopâtre (1900), Theodora (1902), Sainte Thérèse d'Avila. D'autres sont des portraits intimes, comme celui qu'il présente au salon de 1876, qui lui vaut d'élogieuses critiques : «Le portrait de Mme Sara Bernhardt est assurément une des œuvres les plus saillantes du Salon, tant par l'originalité de la composition que par la splendeur du coloris[2]

Il voyage en Égypte en 1895 avec le compositeur Camille Saint-Saëns.

Il est aussi l'auteur des plafonds de l'Opéra de Paris (1874) et du théâtre de Cherbourg.

Portrait de Sarah Bernhardt, 1876

Portrait de Sarah Bernhardt, 1876

«M. Clairin nous la représente enveloppée dans un long peignoir de satin blanc à queue traînante, elle est étendue sur un riche divan de satin rosé, et accoudée sur un coussin de même étoffe chamarrée d'or ; à sa droite et dans le fond de cet appartement tout oriental, est une glace de Venise entourée de rideaux de velours violet ; à sa gauche une plante tropicale abaisse ses larges feuilles vertes sur l'actrice et sculpteur en méditation ; à ses pieds, un lévrier jaune de grande race repose sur ses longues pattes et allonge sa tête fière et aristocratique[2]

Œuvres

Voir aussi

Bibliographie

Notes et références

  1. Lynne Thornton, La femme dans la peinture orientaliste, www. acr-edition. com, 1985, 264 p. (ISBN 2867700116)  , p. 232
  2. Théodore Véron,, Poitiers, 1876

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"Georges Clairin, Virginia"

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