Marius de Buzon

Marius de Buzon, né le 18 septembre 1879 à La Roque, commune de Bayon-sur-Gironde et mort le 26 novembre 1958, à Alger, est un peintre français de l'école d'Alger d'ascendance espagnole.



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Naissance dans la Gironde - Peintre orientaliste français - Peintre orientaliste - Orientalisme - Naissance en 1879 - Décès en 1958

Marius de Buzon, né le 18 septembre 1879 à La Roque, commune de Bayon-sur-Gironde et mort le 26 novembre 1958, à Alger, est un peintre français de l'école d'Alger d'ascendance espagnole (et descendant du peintre Francisco de Goya). Il est le cousin germain du peintre et décorateur Camille de Buzon.

Biographie

Il fut à l'école des beaux-arts de Bordeaux, élève de Paul Quinsac, puis à l'École nationale des beaux-arts de Paris chez Fernand Cormon et Albert Maignan, proche de Suzanne Valadon et Maurice Denis. Il reçoit le prix Lefèvre Glaize Maguelonne en 1910, et une médaille au Salon des artistes français en 1911.

Il expose aussi au salon des Tuileries et au salon d'Automne, Galerie Charlet à Alger. Il obtient le prix Abd-el-Tif en 1913.

Il est mobilisé en 1914 en Macédoine, puis en 1915 en Kabylie où il passe une période de quinze mois dans la région de Michelet (Ain el Hammam) et Fort-National (Larbaâ Nath Irathen), qu'il parcourt à pieds ou à dos de mulet : "je découvrais des êtres, expliqua t-il ensuite, la végétation, l'atmosphère et le reste, pour parvenir, par la magie de l'émotion, à transférer la couleur en matière vivante" (Marius de Buzon cité dans "L'Afrique du Nord Illustrée", Félix Gros, Noël 1928, page 8).

Médaille d'or hors concours au Salon des artistes français 1922 (pour Le marché kabyle et Le Retour du marché), et médaille de vermeil de la SPOF aussi en 1922, il obtient le prix Rosa Bonheur en 1923 pour un "Portrait d'Enfant" et le Grand prix artistique de l'Algérie la même année. Le salon de la Société des Artistes Algériens et orientalistes lui décerne la bourse de voyage de la Compagnie des chemins de fer PLM en 1926, et , la bourse de voyage des chemins de fer algériens de l'État en 1930. Il enseignera à l'Académie algéroise créée par Rafel Tona et André Figueras dans les années trente.

Il expose aussi à l'exposition des Arts décoratifs en 1925 Le port de Bordeaux et les relations d'outre-mer (panneau de 8 m10 x 3m14) commandé par l'Etat Français, au Palais Carnot, à Alger en décembre 1925, au salon de la Société des peintres orientalistes en 1922-1923-1933-1934-1935, à Prague en 1930 "Terrasses à Ghardaia" et "Fête de l'Aid Seghir", à l'Exposition coloniale de 1931 "Bain maures à Ghardaia", à la seconda mostra internazionale d'arte coloniale - Napoli ottobre 1934 gennaio 1935- "le boucher Kabyle", ainsi qu'à l'exposition de Paris en 1937 ; il est appelé président du Comité de patronage de la Villa Abd-el-Tif. Max-Pol Fouchet dira de lui dans Algeria de 1939 : "L'éloge de M. de Buzon me parait inutile à faire. On connait l'art sérieux et puissant de ce peintre, mais il sait aussi libérer sur ses toiles une tendresse corotienne devant tel paysage français. Il n'en émeut que plus". Alors que selon Victor Barrucand, "il a mis en évidence les lignes principales des paysages, sculptant à grand pans les vallées Kabyles". Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur.

Il est l'objet d'une rétrospective à la galerie Antinéa, à Paris en 1983, exposée aussi à la galerie d'Art Foresto, à Genève en 1984.

Il est reconnu comme le «chantre de la Kabylie» et l'un des fondateurs de l'École d'Alger (à la suite de Maxime Noire, et avec Léon Carré, Léon Cauvy, Paul Jouve). Il peint aussi paysages et types de la région de Bougie, du Mzab (où il est le premier peintre à pénétrer avec Maurice Bouviolle), de Touggourt où il séjourne régulièrement après 1945 ("l'Heure blonde", 81x120, 1950), Témacine (1953), mais aussi à Sidi-Bou-Said, en Espagne et au Maroc à Casablanca-Rabat-Fes. Ses œuvres sont particulièrement recherchées par les collectionneurs comme représentant les scènes de la vie kabyle, paysages, scènes pastorales ; «il substitue à la notion d'identification ethnique, celle illimitément plus poétique d'allégorie» (Élisabeth Cazenave). Marius de Buzon meurt fin novembre 1958 à Alger suivi par son fils Jean assassiné en 1962, et son petit- fils Jean-Frédéric, tandis qu'ils essayaient de déménager et sauver l'atelier de leur père et grand-père.

Œuvres principales

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Sources

A. N.  : F21/4181, F21/6728, F21/6913. Archives Meley, Archives familiales Mme Monceau-de-Buzon (et vente de l'"Atelier de Buzon" du 20 avril 2008, Saintes, Abbaye aux Dames, SVV Geoffroy-Bequet), et Archives du Ministère des Affaires Étrangères (et site BabelouedStory. com), archives du Musée des Beaux-Arts de Pau (lettre du 9 juin 1914 à M. Laffond).

Bibliographie

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