Musée du Louvre

Le musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface et l'un des plus importants et des plus vieux du monde.



Catégories :

Musée national (France) - Musée archéologique - Musée gréco-romain - Musée égyptologique - Musée d'art islamique - Sculpture en France - Monument parisien - Patrimoine mondial à Paris - 1er arrondissement de Paris - Louvre

Musée du Louvre

Informations géographiques
Coordonnées 48° 51′ 40″ Nord
         2° 20′ 09″ Est
/ 48.861073, 2.335784
Pays France France
Localité Paris
Informations générales
Date d'ouverture 1793
Collections Antiquités orientales
Antiquités égyptiennes
Antiquités grecques
Antiquités étrusques
Antiquités romaines
Arts de l'Islam
Sculptures
Objets d'art
Peintures
Arts graphiques
Nombre d'œuvres 35 000 en exposition
445 000 au total (dont 140 000 œuvres graphiques)
Superficie 210 000 m² dont 60 600 m² de galeries
Informations visiteurs
Visiteurs / an 6 894 000 (2004)
7 553 000 (2005)
8 348 000 (2006)
8 500 000 (2008) [1]
Adresse Palais Royal
Musée du Louvre
75001 Paris
Site officiel www. louvre. fr

Le musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface (210 000 m² dont 68 000 consacrés aux expositions[2]) et l'un des plus importants et des plus vieux du monde. Localisé au cœur de la ville, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, dans le Ier arrondissement, le bâtiment est un ancien palais royal, le Palais du Louvre. La statue équestre de Louis XIV forme le point de départ de l'axe historique, mais le palais n'est pas aligné sur cet axe. Le Louvre possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France, depuis les rois capétiens jusqu'à nos jours.

Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l'Antiquité jusqu'à 1848, de l'Europe occidentale jusqu'à l'Iran, via la Grèce, l'Égypte et le Proche-Orient. Il est constitué de huit départements : Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines, Arts de l'Islam, Sculptures, Objets d'art, Peintures, Arts Graphiques et présente 35 000 œuvres dans 60 600 m² de salles. À Paris, la période postérieure à 1848 pour les arts européens est prise en charge par le musée d'Orsay et le centre Georges-Pompidou, tandis que les arts asiatiques sont exposés au musée Guimet. Les arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie prennent quant à eux place au musée du quai Branly, mais une centaine de chefs-d'œuvre sont exposés au pavillon des Sessions. Les œuvres sont de nature variée : peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d'art entre autres. Parmi les pièces les plus célèbres du musée se trouvent le Code d'Hammurabi, la Vénus de Milo, La Joconde de Léonard de Vinci, et La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. Le Louvre est le musée le plus visité au monde, avec 8, 3 millions de visiteurs en 2006[3].

Au départ du Louvre existait un château fort, érigé par le roi Philippe Auguste en 1190, et qui occupait le quart sud-ouest l'actuelle Cour Carrée. Le plan de la forteresse formait un quadrilatère d'environ 70 à 80 mètres de côté, entouré de fossés, flanqué de tours et possédant deux entrées, au milieu duquel se trouvait un puissant donjon : la Grosse tour du Louvre. L'une de ses principales missions était la surveillance de la partie aval de la Seine, l'une des voies respectant les traditions empruntée lors des invasions et razzias depuis l'époque des Vikings. Avec le transfert des biens de l'Ordre du Temple à l'Ordre de l'Hôpital, le Trésor royal auparavant conservé à la Maison du Temple de Paris est transporté en 1317 au Louvre. Charles V fait du château une résidence royale.

Devenue obsolète, la Grosse tour est détruite par François Ier en 1528. En 1546, le roi débute la transformation de la forteresse en résidence luxueuse en faisant abattre la partie ouest de l'enceinte médiévale qu'il fait remplacer par une aile de Style Renaissance érigée par Pierre Lescot. Ces travaux se poursuivent sous le règne d'Henri II et de Charles IX : la partie sud de l'enceinte du "vieux Louvre" est à son tour démolie pour laisser, là aussi, la place à une aile Renaissance.

En 1594, Henri IV décide d'unir le palais du Louvre au palais des Tuileries construit par Catherine de Médicis : c'est le «Grand Dessein», dont la première étape est la Grande Galerie qui joint le pavillon de Lesdiguières (en l'honneur de François de Bonne, baron de Champsaur, dernier connétable de France et premier duc de Lesdiguières) au pavillon de La Trémoïlle (en l'honneur d'Henri de La Trémoïlle (1598-1674), mestre de camp de la cavalerie légère de France).

La Cour Carrée est édifiée par les architectes Lemercier puis Le Vau, sous le règne de Louis XIII et Louis XIV, quadruplant la taille de l'ancienne cour de la Renaissance (nécessitant par conséquent la démolition du reste de l'enceinte médiévale). La décoration et l'aménagement du palais sont alors dirigés par des peintres comme Poussin, Romanelli et Le Brun. Mais tout ceci est brutalement interrompu quand Louis XIV choisit Versailles comme centre du pouvoir et résidence royale en 1678. Le Louvre reste alors longtemps tel quel. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que de nouveaux projets, menés surtout par Gabriel et Soufflot, viennent continuer et achever le «Grand Dessein». Un de ces nouveaux projets est celui de transformer le Louvre en musée. Il prend naissance sous Louis XV mais n'aboutira véritablement qu'avec la Révolution.

Cour carrée et pavillon de l'Horloge

Tout débute par une exposition des plus beaux tableaux de la collection royale, qui se tient au palais du Luxembourg de 1750 à 1785 et qui connaît un énorme succès. Le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, et son successeur le comte d'Angiviller élaborent alors le projet de faire du Louvre un musée permanent.
Le projet se transforme en loi le 6 mai 1791, et le 10 août 1793 a lieu l'inauguration du nouveau musée, créé en premier lieu comme lieu de formation pour les artistes de l'époque qui étaient les seuls, jusqu'en 1855, à pouvoir y entrer en semaine, le public n'étant admis que le dimanche.
Sous l'Empire, le Louvre prend le nom de musée Napoléon. Dominique-Vivant Denon en est le premier directeur ; il en fait le plus grand des musées du monde et il préside à son démantèlement lors de la chute de l'Empereur (en deux temps). Le musée est agrandi par Percier et Fontaine, qui construisent l'aile de la rue de Rivoli.

Plan du Louvre

D'autres transformations ont lieu sous Napoléon III et surtout la réalisation du grand dessein : La galerie nord reliant le Louvre aux Tuileries est achevée par l'adjonction de bâtiments fabriqués par Hector-Martin Lefuel (sur les plans de Louis Visconti). D'autres aussi sont rajoutés au sud pour assurer une symétrie à ce désormais gigantesque ensemble architectural. Mais en 1871 le musée est incendié lors de la Commune, et l'architecte Lefuel doit reconstruire une partie des bâtiments. Les Tuileries ne seront jamais reconstruites, et après plusieurs années de délibération, les ruines seront finalement rasées en 1882.

Article détaillé : Grand Louvre.

Sous le premier mandat de François Mitterrand, la décision est prise de redonner au musée l'aile Richelieu qui abrite le ministère des Finances (lequel sera relogé dans un nouveau bâtiment à Bercy). D'importants travaux sont alors réalisés sous la direction de Ieoh Ming Pei, architecte américain, le musée est réaménagé et énormément agrandi. La construction d'une nouvelle entrée en forme de pyramide transforme l'aspect extérieur du musée.

Aile Richelieu du Louvre de nuit

Le musée s'est en premier lieu constitué grâce aux collections royales, principalement des tableaux (environ 2 500 à la mort de Louis XVI). Ces collections avaient pour la majeure partie été rassemblées par François Ier (nombreux tableaux italiens) et par Louis XIV (commandes, achats divers, surtout les 200 tableaux du banquier Everhard Jabach). On ajoutera aux tableaux les joyaux de la Couronne, qui firent partie du musée dès sa création, et bon nombre de sculptures provenant du musée des Monuments français ou de saisies révolutionnaires.

Puis viennent les diverses saisies effectuées en Europe pendant les guerres napoléoniennes, et les nombreux objets provenant de fouilles effectuées en Égypte ou au Moyen-Orient. À quoi il faut ajouter les importants dations et legs faits au musée, par exemple la collection Edmond de Rothschild, et de nombreux achats tout au long des XIXe et XXe siècles.

C'est à dire, des œuvres de provenances diverses. Au niveau des tableaux les plus connus, la Joconde (Léonard de Vinci) ou la Belle Jardinière (Raphaël) faisaient partie de la collection de François Ier (il acquit la Joconde en 1519). Les Noces de Cana (Véronèse) proviennent du pillage d'un couvent à Venise en 1798[4]. Le Jeune Mendiant (Murillo) a été acquis par Louis XVI en 1782. La Dentellière (Vermeer) ou le célèbre Autoportrait au chardon (Dürer) ont été acquiss par le musée respectivement en 1870 et en 1922. Enfin, le Christ en croix du Greco n'a rien coûté au musée, qui l'a récupéré au palais de Justice de Prades (Pyrénées-Orientales) en 1908.

Les deux statues les plus célèbres du musée sont la Vénus de Milo, découverte en 1820 et acquise la même année par l'ambassadeur de France auprès du gouvernement turc, et la Victoire de Samothrace, qui fut découverte en morceaux en 1863 sur l'île de Samothrace par Charles Champoiseau, archéologue et vice-consul de France à Andrinople.

Principales acquisitions récentes

Depuis les années 1980, la mutation du musée du Louvre s'est accompagnée de lentes réformes structurelles. Le Louvre est devenu un établissement public pourvu d'une certaine autonomie. Depuis l'arrivée d'Henri Loyrette comme directeur du musée, le Louvre commercialise sa marque vers des pays prospères, États-Unis ou pays du Golfe. Il continue cependant à recevoir une grosse subvention du ministère de la culture, car le mécénat reste trop faible pour se substituer complètement à l'argent public[5].

Le musée du Louvre compte aujourd'hui différentes collections particulièrement riches d'œuvres d'art provenant de civilisations, de cultures et d'époques variées. Il est riche d'environ 445 000 pièces (dont 140 000 œuvres graphiques), dont 35 000 sont exposées. Il est impossible de montrer les dessins plus de trois mois consécutifs pour des raisons de conservation. Le reste se compose d'œuvres secondaires, en mauvais état, ou de séries archéologiques.

Le département des Antiquités orientales conserve des objets provenant d'une région localisée entre l'actuelle Inde et la mer Méditerranée.

Depuis le Néolithique, de nombreuses civilisations se sont succédé dans cette région, où on voit surtout apparaître une administration politique, militaire et religieuse. C'est aussi le berceau de l'écriture, qui fait son apparition vers -3300 à Uruk, en Mésopotamie.

Le musée du Louvre compte trois collections relevant de ce département, qui sont réparties selon des ensembles géographiques et culturels :

Ce département, créé en août 2003, regroupe les collections provenant d'une aire localisée entre l'Espagne et l'Inde et datant des origines de la civilisation Islamique (622) jusqu'au XIXe siècle.

Ce département regroupe plusieurs joyaux de l'art islamique : la pyxide d'al-Mughira, une boîte en ivoire espagnole datée de 968, le plat au paon , une importante céramique ottomane, et en particulier le baptistère de saint Louis, une des pièces les plus célèbres et les plus énigmatiques de tout l'art islamique, créée par Muhammad ibn al-Zayn au début du XIVe siècle. Il est aussi remarquable par l'important matériel provenant des fouilles de Suse (Iran), auxquelles le musée a participé.

Le musée devrait bientôt doubler l'espace muséographique accordé aux arts de l'Islam pour y présenter au moins 3000 œuvres.

Le département des Antiquités égyptiennes fut créé le 15 mai 1826 par ordonnance royale de Charles X. Il fit de Jean-François Champollion, qui venait d'acquérir la collection du consul britannique Salt (4 000 pièces), le conservateur de ce qu'on appelait alors le Musée égyptien. Ce dernier fut installé dans l'aile sud de la cour Carrée et aménagé avec l'aide de l'architecte Fontaine. Les peintures des plafonds sont dues à François-Édouard Picot (L'Étude et le Génie des arts dévoilant l'Égypte à la Grèce) et Abel de Pujol (L'Égypte sauvée par Joseph).

La collection a été énormément agrandie par Mariette, avec d'avantage de 6 000 objets rapportés des fouilles du Serapeum de Memphis. Les autres objets viennent de fouilles opérées par l'Institut français du Caire, d'un fonds provenant du musée Guimet (1948) et de divers achats.

Actuellement, les Antiquités égyptiennes sont réparties sur trois étages : à l'entresol, l'Égypte romaine et l'Égypte copte ; au rez-de-chaussée et au premier étage, l'Égypte pharaonique.

Antiquités grecques, étrusques et romaines

Le département se répartit sur trois étages : à l'entresol la Grèce préclassique ; au rez-de-chaussée la Grèce classique et hellénistique, mais aussi les antiquités étrusques et romaines ; au premier étage, auquel on peut accéder par l'escalier Daru où trône la Victoire de Samothrace, les céramiques grecques, les figurines en terres cuites, les bronzes et les objets précieux.

La Vénus de Milo, l'une des œuvres les plus connues du musée, a longtemps été localisée à l'extrémité de la galerie à laquelle elle a donné son nom, dans l'aile Sully. Déplacée dans la salle des Sept cheminées dans le cadre des travaux de réaménagement du Louvre, elle est exposée en 2008 dans la salle du Parthénon.

À ses débuts, le musée n'exposait que des sculptures antiques, les seules exceptions étant les deux statues d'esclaves de Michel-Ange. Il faut attendre 1824 pour que soit ouverte la galerie d'Angoulême, avec cinq salles consacrées aux œuvres allant de la Renaissance au XVIIIe siècle. À partir de 1850 on y ajoute la sculpture médiévale, mais ce n'est qu'en 1893 que le département des Sculptures devient autonome et cesse d'être rattaché à celui des Antiquités.

Parmi les modifications récentes, on notera le regroupement de l'ensemble des statues créées pour le parc de Marly, surtout les grandes statues équestres dues à Antoine Coysevox ainsi qu'à Guillaume Coustou.

L'un des départements les plus riches du musée, constamment agrandi par des donations et des achats. On y trouve des bijoux, des statuettes et des bibelots, mais également des meubles et des tapisseries. Les objets couvrent une période allant du haut Moyen Âge au milieu du XIXe siècle.

Les Noces de Cana de Paul Véronèse, huile sur toile, 1562-1563.

Le département des Peintures compte à ce jour à peu près 6000 tableaux couvrant une période qui va du Moyen Âge jusqu'en 1848. À de rares exceptions près, les œuvres postérieures ont été transférées au musée d'Orsay lors de sa création (1986).
La collection est constituée tout d'abord des œuvres appartenant à la collection royale et s'est ensuite étoffée grâce aux acquisitions (très importantes sous le Second Empire et la IIIe République), aux legs et aussi grâce aux prises de Napoléon Bonaparte (qui en son temps avait d'ailleurs rebaptisé le musée à son nom).
Dès 1794, la collection a été répartie par écoles nationales, et cette organisation des collections a des détracteurs. Ainsi les primitifs italiens sont au premier étage, non loin des grands tableaux français de l'école romantique, alors que les primitifs français sont au second étage, juste à côté de la peinture hollandaise du XVIIe siècle. Mais, quelles que soient les réserves qu'on puisse faire, c'est une succession de chefs-d'œuvre qui défilent devant les yeux des visiteurs.
La plupart des peintures présentées sont l'œuvre de peintres français, près des deux-tiers de la collection, dont Le Radeau de la Méduse de Géricault, La Liberté guidant le peuple de Delacroix ou L'Enlèvement des Sabines de Poussin (dont quarante œuvres sont présentées). Mais le musée possède aussi l'une des plus vastes collections de peintures du nord de l'Europe, hollandaises et flamandes surtout (avec 1200 tableaux dont, entre autres, quinze Rembrandt dont Bethsabée au bain tenant la lettre de David, dix-neuf Van Dyck et les vingt et un tableaux du Cycle de Marie de Médicis de Rubens). Et évidemment la peinture italienne est abondamment représentée avec de nombreuses œuvres, et chef d'œuvres, des plus grands maîtres (dont la fameuse Joconde de Léonard De Vinci mais également pas moins de quinze œuvres de Véronèse dont les Noces de Cana, quatorze tableaux du Titien, six de Pérugin ou encore dix de Raphaël dont le portrait de Baldassare Castiglione).

Le département des Arts graphiques est actuellement riche de plus de 130 000 pièces. Il regroupe trois fonds différents :

  • Le Cabinet des dessins, constitué au départ par l'ancienne collection des rois de France, constamment agrandi ensuite par des saisies et des donations.
  • La Chalcographie, qui conserve quelques 14 000 cuivres gravés avec surtout les cuivres provenant du Cabinet des planches gravées du roi. Des tirages papier obtenus avec le cuivre original peuvent être commandés pour près de 600 planches.
  • La collection Edmond de Rothschild, offerte au Louvre en 1936, avec à peu près 40 000 estampes, 3 000 dessins et 500 livres illustrés.

Vu le nombre des pièces et la fragilité du papier à la lumière, il est impossible d'exposer de façon permanente la totalité des documents. Ceux-ci peuvent être vus soit dans des expositions temporaires, soit dans la salle de consultation. De plus, un grand effort de numérisation a été accompli.

Histoire du Louvre et Louvre médiéval

Diverses salles sont consacrées à l'histoire du Louvre. Elles se trouvent à l'entresol (aile Sully).

Art et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques

Présentée depuis l'an 2000, cette collection regroupe cent objets d'art, essentiellement des statues, choisis par Jacques Kerchache. Exposée au Pavillon des Sessions, elle a vocation à être une ambassade permanente au Louvre du Musée du quai Branly, inauguré en juin 2006.

Le Louvre propose de nombreuses expositions temporaires, dont énormément permettent de valoriser les objets d'art ou les dessins qui ne sont pas en exposition permanente. Les expositions temporaires sont en grande partie financées par des entreprises : en 2004, l'exposition consacrée au maître de l'École de Fontainebleau Le Primatice a reçu le soutien financier de la société Morgan Stanley. D'autres part, le site web du Louvre a été soutenu par Accenture, Blue Martini et le LCL. Le musée a aussi signé un accord avec le High Museum of Art d'Atlanta aux États-Unis qui permet au musée américain d'exposer pendant trois ans 142 œuvres du Louvre[6]. Des projets culturels et scientifiques sont aussi en cours entre les deux musées.

Le musée propose aussi des visites-conférences et des ateliers pour les adultes et les enfants, et d'une façon plus générale un important programme d'actions éducatives. Le Louvre dispose pour cela d'outils performants dont un auditorium où se déroulent des conférences, des débats, des séances de lecture ou des concerts.

Pour 2002, le musée a reçu 5 707 559 visites :

  • 3 351 539 visites payantes (58, 7%)
  • 550 846 visites d'abonnés (9, 6%)
  • 1 805 174 visites gratuites (31, 7%)


Pour cette même année le musée a dépensé 73 530 000 € hors salaire des personnels permanents, pour des recettes de 90 380 000 € (dont 57, 8% sous formes de subventions). En 2006, le budget annuel était de 186 millions d'euros ; 60% des recettes proviennent des subventions publiques et 40% des ressources propres (billets, mécénat et dons privés) [7].

Depuis janvier 1996, l'entrée au musée du Louvre est gratuite pour tous le 1er dimanche de chaque mois. Cette mesure a permis ainsi de faire revenir au musée, les visiteurs «nationaux»; en effet, ce dimanche gratuit est l'unique jour dans le mois où les visiteurs étrangers sont minoritaires au Louvre.

Depuis le premier septembre 2004, l'entrée du Louvre est devenue payante pour les enseignants (sauf pour ceux qui amènent des élèves qui payent ou pour ceux qui payent un abonnement), les artistes français qui ne sont pas membres de la Maison des Artistes et les artistes étrangers. Par contre, les employés de Total, entreprise mécène du musée du Louvre qui a financé la restauration de la galerie d'Apollon, ont un accès gratuit et infini.

Le Louvre dans la littérature, le cinéma, et les jeux vidéo

  • L'Assommoir, roman d'Émile Zola (1877), comporte une célèbre visite du Louvre, effectuée lors du mariage de Gervaise et de Coupeau. La noce déambule dans les couloirs et les escaliers et finit par se perdre, sous le regard amusé des gardiens et des autres visiteurs.
  • The Da Vinci Code, roman de Dan Brown (2003), adapté au cinéma par Ron Howard.

  • Louvre : l'ultime malédiction, jeu vidéo développé par Index+, où une jeune femme du nom de Morgane doit retourner dans le passé du Louvre pour accomplir la mission que son père n'a pas pu réussir, et en est mort.
  • Tomb Raider : L'ange des ténèbres jeu vidéo développé par Eidos, Lara Croft doit explorer le Louvre à la demande de son ami défunt Werner Von Croy pour y trouver les peintures d'Obscura

Musée dépendant de l'établissement public administratif du Louvre

Le musée national Eugène-Delacroix est désormais rattaché au musée du Louvre, quoiqu'étant dans un bâtiment différent. Étant trop modeste pour être à lui seul un établissement public, la solution juridique la plus simple qui ait été trouvée a été d'en confier la gestion au Louvre. Le conservateur en est Christophe Leribault.

Article détaillé : Louvre-Lens.

Pour des raisons politiques (décentralisation), Jean-Pierre Raffarin et Jean-Jacques Aillagon, alors Premier ministre et ministre de la Culture, ont décidé de créer une antenne du Louvre en province. Six villes étaient candidates à cette implantation : Amiens, Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais, Lens et Valenciennes. Le 29 novembre 2004, lors d'une visite à Lens, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait connaître le choix de cette ville.

Le projet, dont la maîtrise d'œuvre a été confiée au cabinet japonais d'architecture SANAA de Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, devrait se concrétiser en 2012 par l'ouverture d'un nouvel établissement capable de recevoir entre 500 et 600 pièces majeures, en alternance avec le musée parisien. Il devrait accueillir 500 000 visiteurs par an.

Article détaillé : Louvre Abou Dabi.

Dans le cadre de la création d'un district culturel sur l'île de Saadiyat, ou «île du bonheur» à Abou Dabi, le gouvernement des Émirats arabes unis s'est tourné vers la France pour la réalisation et le développement d'un musée universel. Le projet architectural a été confié à Jean Nouvel, concepteur du musée du quai Branly. Les deux pays ont signé, le 6 mars 2007 un accord à ce sujet, qui organise cette opération de coopération culturelle sur 30 ans et prévoit que le musée portera le nom de Louvre Abou Dabi.

La France est chargée d'une mission de conseil dans les domaines de la conception et la réalisation du bâtiment et est chargée de l'élaboration du projet scientifique et culturel du musée. À partir de l'ouverture du musée et pour les dix années suivantes, le Louvre Abou Dabi recevra en prêt des œuvres issues des collections françaises (300 dans les premières années, puis 250 et 200). De même, pendant quinze ans, la France apportera chaque année au Louvre Abou Dabi quatre expositions. Enfin elle aidera le musée à se former une collection propre conçue pour remplacer les œuvres prêtée par les musées français.

Les Émirats arabes unis se sont engagés à verser des contreparties d'environ un milliard d'euros sur trente ans, qui bénéficieront au musée du Louvre ainsi qu'aux autres musées partenaires de l'opération. Pour mettre en œuvre cet accord de coopération culturelle, la France a créé une structure spécifique, l'Agence France-Muséums dont sont actionnaires quelque douze des principaux établissements culturels français.

Dans Le Monde daté du 13 décembre 2006, un article signé par Françoise Cachin, ancienne directrice des musées de France, Jean Clair et Roland Recht, critique violemment la politique commerciale de certains musées français, en particulier les prêts payants du Louvre à Atlanta et en particulier la création du Louvre Abou Dabi. Leur position a rencontré un large écho chez les professionnels de l'art. Une pétition[1], parue dans La Tribune de l'Art, a été signée par plus de 5000 personnes. Elle a reçu pendant un temps une certaine couverture médiatique. En réponse à cette polémique, Jack Lang, dans un article paru dans Le Monde du 31 janvier 2007, a pris position en faveur du projet.

Le palais du Louvre en 1908.
Le palais du Louvre en 2006, à partir de la place du Carrousel.

  1. Fréquentation 2008
  2. Paris patrimoine - Septembre, p. 1, Parisinfo. com.
  3. Associated Press, «Le Louvre reste le musée le plus visité du monde» sur Ledevoir. com, Lundi 22 janvier 2007. Consulté le 15 mars 2008
  4. Antonio Canova, célèbre sculpteur chargé de récupérer l'ensemble des œuvres d'art italien confisquées par Napoléon, laisse Les Noces à la France, convaincu par Vivant Denon de la trop grande fragilité de cette toile. En échange, l'Italie se voit offrir une œuvre de Charles Le Brun.
  5. Philippe Dagen et Michel Guerrin, "Picasso et les maîtres" : au profit de qui ?, Le Monde, 27 décembre 2008
  6. Nathalie Bensahe, «Sans les fonds privés, que des expos commerciales», dans Libération du 19/08/2006, [lire en ligne]
  7. Nathalie Bensahe, «Sans les fonds privés, que des expos commerciales», dans Libération du 19/08/2006, [lire en ligne]

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